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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 11:09

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C'est la panique, les licenciements pullulent, les sociétés et entreprises crient « famine », les gens n'achètent plus... Quelle misère, quelle tristesse ! Pourtant, qui est en crise réellement ? Où se situe cette fameuse crise financière ? Les médias semblent parler d'une crise presque planétaire, disons que nombre de pays sont touchés par le chaos financier... À vrai dire, il serait bon d'analyser les répercussions sur la vie de tous les jours et sur les gens en général.



Certes, nombre de gens sont la cible de la crise économique, c'est une évidence quasi certaine, mais quel est le facteur déclenchant ? Qui (ou quoi), est la cause, l'élément zéro, le pôle déclencheur. Existe-t-il réellement une crise ayant un réel impact sur des citoyens ? Hormis les personnes touchées directement par un licenciement sec, les autres constatent difficilement ce phénomène de crise, si ce n'est peut-être quelques hausses diverses et variées, et encore...



Où est la crise financière ? Une question qu'il faut se poser ! Il semblerait, sauf erreur, que le taux de fermetures et d'ouvertures des petites entreprises soit assez stable. De ce côté là, des fermetures, il y'en a toujours eu, plus ou moins, ce qui compte, c'est l'équilibre entre ces deux facteurs. L'une ferme et une autre ouvre... Par contre, il est vrai que certaines grosses entreprises ferment, créant par là même, une vague de licenciements. Les statistiques de l'agence pour l'emploi sont vérifiables et alarmantes. Des statistiques ? Encore faudrait-il que celles-ci soient basées sur des éléments concrets, non pas tronqués par des chiffres à maintenir coute que coute... Serait-ce l'éclatement d'une trop grande pression afin de maintenir ces chiffres ? Plus possible de les dissimuler désormais... La baisse du chômage, quelle aubaine ! Quelques emplois précaires inventés pour des occasions particulières, faisant ainsi baisser les statistiques... C'est sans compter toutes les nouvelles directives, contrats spéciaux, règles... qui allaient dans le sens d'une « fausse baisse ». Bref, si on analyse le taux de chômage, il en est à un stade ayant toujours été alarmant, rien de très nouveau. Une augmentation ? Certes, tout de même, c'est un fait ! De là à hurler de terreur... Les choses sont ce qu'elles sont et ce qu'elles étaient, visibles ou non.



Bien que les grosses entreprises, disons, surtout les usines, soient touchées par la crise financière, il est intéressant d'analyser si crise il y'a, ou tout du moins, si elle est aussi féroce que prétendu. Les usines, bien que cela soit triste, ne sont peut-être plus adaptées à la mutation dans le monde du travail. Même si je ne suis pas heureux de voir se fermer ses grosses employeuses, il est une logique implacable, celle de l'évolution professionnelle et des besoins changeants. Ainsi, c'est une suite logique, à laquelle il va être complexe de trouver des solutions. Je plains les politiques...



Mais revenons à nos moutons, car c'est un sujet bien complexe où il faudrait s'attarder sur tous les points, aussi tortueux les uns que les autres, et où les logiques et les analyses seraient longues à expliquer. Ces mots et explications brèves servent uniquement à démontrer plus ou moins que les faits ne sont pas simples, et que ce que vous voyez ne reflète que des routes toutes tracées, des suites d'événements parfaitement explicables, logiques et sans pitié. Toutefois, au vu des emplois crées, des rémunérations, des difficultés, des remplacements par les machines, et j'en passe... combien de temps restait-il pour l'emploi dans ce domaine ?



Maintenant, entrons dans le vif du sujet. Les grands patrons, directeurs, PDG, médias... parlent de crise financière assez virulente. Comment se peut-il alors que des bénéfices colossaux sont enregistrés, et ce, pour nombre d'entreprises ! Je ne cite pas la liste étudiée, surtout celle du CAC 40 justement. Malgré tout, sachez que les licenciements ne sont pas justifiables dans la majorité des cas. La crise, elle a bon dos... Même le secteur automobile, sévèrement touché par la crise, où, effectivement, les prévisions, statistiques et bénéfices sont en fortes baisses, même ce secteur, dans bien des cas (pas tous) affiche des résultats bénéficiaires colossaux !



Il y'a donc de l'argent, et la crise ne se situe pas au niveau des entreprises et des citoyens... La crise serait-elle un problème de dividendes ? Les fins d'années présentent-elles des bénéfices assez conséquents pour délivrer les dividendes à tous les actionnaires ? Bonne question... Il est à craindre, sauf erreur ou mauvaise déduction, que la crise soit au niveau des actionnaires, ne touchant plus les dividendes escomptés. Sur ce principe primaire en découlent des actions pour améliorer les bénéfices, et donc, les dividendes. Ainsi, les vagues de licenciements s'enchainent peut-être, afin d'équilibrer les comptes...



Ce qui est bien triste dans cette histoire; c'est que les « décideurs » se confrontent à un cercle vicieux qui finira un jour par leur revenir en pleine figure. Quand seuls les pauvres subsisteront, quand le pouvoir d'achat sera au plus bas, comment feront-ils pour vendre leurs produits ? En licenciant une personne, c'est un acheteur en moins ! Peu importe où il achète, son pouvoir d'achat est détruit ! Ainsi, le cercle se referme lentement sur ces entreprises, décideurs et actionnaires ne pensant qu'aux dividendes. C'est sans compter les machines, les délocalisations... Notre pays courait ll à sa perte ? Est-ce la fin ? À vous d'en juger, de faire votre propre analyse et de constater que la crise n'existe pas ! Elle est créée involontairement ou volontairement, directement ou indirectement par les actes et décisions de chacun, même des citoyens préférant employer au black... Serions-nous tous responsables ? Dans un premier temps, en tant qu'entrepreneur, je dirais que nous avons une responsabilité !



Amis actionnaires, amis décideurs et amis entrepreneurs, ne serait-il pas plus judicieux de créer de l'emploi pour créer nos ventes futures ? Ne serait-il pas plus judicieux de diminuer nos rémunérations et dividendes dans l'optique d'augmenter notre CA futur par la création de salaires à la hausse et de nouveaux emplois ? À vous de juger, votre futur est lié directement à vos acheteurs, donc, les citoyens employés chez vous et que vous licenciez.



Bien entendu, ceci n'inclut pas les entreprises réellement en difficultés de trésorerie ! Sachez, vous (entreprise déficitaire), que votre problème pourrait bien être lié aux actes des personnes et entités concernées, détruisant vos acheteurs et se détruisant eux-mêmes.

 

 

 

 

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